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Jean Puy (1876-1960), André METTHEY (1871-1920) Céramiste, A - Lot 136

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Lot 136
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Estimation :
6000 - 11000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 5 500EUR
Jean Puy (1876-1960), André METTHEY (1871-1920) Céramiste, A - Lot 136
Jean Puy (1876-1960), André METTHEY (1871-1920) Céramiste, Ambroise VOLLARD (1866-1939) Éditeur "Les faunesses" Vase en faïence de grand feu Signé et daté 1907 sous la base Pièce unique H 36 cm Provenance : Achat Christies' 2018 Bibliographie : Reproduit p 121 du catalogue de l'exposition JEAN PUY / AMBROISE VOLLARD Un fauve et son marchand, Exposition organisée par le musée Joseph Déchelette à Roanne, et le musée de Pont-Aven, sous les directions de Claude ALLEMAND, Eric Pierre MOINET et Jean-Paul MOREL du 12 décembre 2020 au 2 janvier 2022 Impulsée par Ambroise Vollard, défenseur des peintres fauves, la céramique dite fauve voit le jour en 1906, dans l'atelier d'André Metthey. L'année précédente, Emile Loubet, président de la République, refuse d'inaugurer le troisième salon d'automne qui s'ouvre au Grand Palais. La cause : la salle VII, qui réunit les toiles de Camoin, Derain, Manguin, Marquet, Matisse et Vlaminck, est jugée inacceptable par l'ensemble des critiques. On parle de « bariolages informes », de « brosses en délire », « de mélange de cire à bouteille et de plumes de perroquet ». Un buste placé au centre de la pièce fait alors écrire à Louis Vauxcelles : « C'est Donatello parmi les fauves ». La formule plaît tellement que la salle est bientôt rebaptisée « la cage aux fauves ». Ce qui sera appelé l'Ecole d'Asnières, petite cité où demeurait et travaillait André Metthey, réunira autour de lui les meilleurs artistes du moment, André Derain, Georges Rouault, Maurice de Vlaminck, Henri Matisse, Jean Puy, Kees van Dongen, Achille-Emile Othon Friesz, Louis Valtat, etc. Le Salon d'automne de 1907 marque l'histoire de la céramique fauve avec les 108 pièces qu'André Metthey choisit d'exposer, toutes des oeuvres de collaboration avec les peintres du mouvement. Malheureusement, jamais Ambroise Vollard ne parvint à réellement commercialiser ces peintures sur faïence. De bien trop rares collectionneurs prirent le parti d'acquérir ces œuvres. L'aventure tourna court, et très peu de céramiques sortirent du four d'André Metthey, qui très vite allait se tourner vers la poterie de grès qui le rendra célèbre. Rappel : Conformément aux conditions de vente, le droit de suite sur ce lot est à la charge de l'acquéreur (4% du montant adjugé uniquement à partir de 750€ jusqu'à 50 000€ et dégressif ensuite). Article GAZETTE DROUT https://www.roannencheres.com/uploads/File/Consulterl'articleGazetteDrouot.pdf
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